Printemps des Poètes : les participations des Spinoliens

Un poème en vidéo réalisé par deux Spinoliens : Bravo pour cette belle participation !!

Un poème en vidéo réalisé par deux Spinoliens : Bravo pour cette belle participation !!

La rime des bouts de choux

J’ai vu le lion
Et l’oisillon
Dans le camion
Mangeant des champignons
pendant que les papillons
faisaient les pions

Coucou
Hibou, loup
Je vous vois derrière les bambous
Près des cailloux
Et le kangourou
Fait la roue
Pour faire rire les bouts de chou

Petit lapin
Tu as du chagrin
Viens je vais de faire un calin
Dans le train
Et je te donnerai du pain
Au romarin

Le petit chaton
Marron
Mange des croûtons
Il invite le mouton
Blond
A venir manger du thon
Et des bonbons
Comme ils sont content ils font Ron Ron !

Maëlo Morchoisne, 9 ans
Elea Morchoisne, 3 ans et demi
Anakin, 3 ans

LE GRAND CADEAU DE LA PLUIE

Le bruit retentit et vibre sur mon corps
Ressentons la même mélodie que sur la rivière des fontaines.

Nathanaël Sadot-Torrent, 10 ans

Printemps des Poètes : les participations des Spinoliens 1

Petite Fille

Petite fille, Fille de mon fils,
Tu est arrivée plus tôt que je ne le pensais
Petite fille, Fille de mon fils
Mon fils, mon bébé, mon petit
Devenu Papa
Je ne voilais pas voir, Je perds mon Petit.
Mon cœur est gros,
Mes sentiments confus
Je ne peux les définir
Petite Fille, Fille de mon fils
La 1ere fois que je te porte
Tu est un bébé, simplement un bébé
que l’on doit protéger
Petite Fille, Fille de mon fils
Je cherche la part de mon fils
Dans tes yeux, ton sourire
Tu me regarde, tu attrape mon doigt
Mais mon cœur n’est pas encore ouvert à toi
Petite Fille, Fille de mon fils,
Plus je te vois, plus mon cœur s’ouvre
Débordant d’amour pour toi
Ma petite Fille
Tu est ma petite fille et non plus

Nadine Toussaint

Les yeux tournés vers le ciel,
Le soleil dore mon visage
N’y a-t-il rien de plus cruel,
Doucement tu quittes le rivage.

Le vent brise le silence 
Comme tu as brisé mon coeur.
Nous nous avions laissé tant de chances,
Tout ce qu’il reste sont des pleurs.

Tu t’en vas comme un bel été 
Emportant avec toi ma joie.
Ô mon bien-aimé !
Est-ce que tu reviendras ?

Mélina AIDOUD

Printemps des Poètes : les participations des Spinoliens 2

Heures miroirs

1h11 du matin
Début des réflexions nocturnes
Je ferme les yeux et devient taciturne
Ton départ a emporté mon sommeil avec lui
Alors j’attends que tu reviennes toute la nuit.

2h22 du matin
Mes démons entrent dans ma chambre à tour de rôle.
Ils se moquent de moi quand je leur dit qu’en te rencontrant, j’avais touché le pactole.
Mes larmes coulent;
Tout me ramène à toi
Je suis certaine que tu ne te souviens déjà plus de moi.

3h33 du matin
Le sommeil gagne du terrain
Je ne veux plus penser à demain.
Tout est gris dans ma tête face à cet écran noir
Je vire au rouge face à tant de désespoir.

Mélina AIDOUD

Le musicien

Les bâtiments étaient blancs
La foule était noire
Je n’espère ne pas perdre de temps
En attendant sur le trottoir.
Les accords de guitare,
Se mêlent aux bruits des applaudissements
Sa voix est si rare
Elle nous atteint si sincèrement.
Soudain je croise ton regard,
Et en l’amour je reprends espoir
Tu me prends la main face à la mer
Et plonges tes doux yeux verts

Mélina AIDOUD

Printemps des Poètes : les participations des Spinoliens 3

Éphémère

Éphémère est le moment
Où la nature en sommeil jusqu’à présent,
Petit à petit se réveille
Pour nous offrir ses merveilles.

Sans en avoir l’air,
Comme sorti de l’imaginaire,
Le printemps arrive à grands pas.
Sous terre il était déjà là,
À se préparer en secret
Pour enfin émerger.

Éphémère est l’émotion
Qui me submerge à sa façon
Quand un chant d’oiseau
Et le bruit du ruisseau,
Font soudain ressurgir
Mes lointains souvenirs.

Éphémère est la rose,
Auparavant simple bourgeon ;
S’ouvre avec magie, comme un tourbillon.
Elle prend la pose
Et nous dévoile ses couleurs
Dans toute leur splendeur.

Indescriptible est l’extase à la regarder
À l’apogée de sa beauté.

Eva FRUGIER

Une éphémère chimère d’amour

J’aime tes caresses sur mon corps,
J’aime tes baisers langoureux,
Tes mains, tes lèvres se mettent d’accord.
Tu m’apprends la patience
Pour dériver sur la passion.
Ô que c’est pernicieux !
Nous pourrions perdre la raison,
Et nos coeurs s’évanouiraient en inconsciences.
Nos premières amours nous ont fait vivre un enfer.
Pourtant, ce ne fût pas qu’éphémère.
Ne crois-tu pas que c’est pourquoi,
Enfermés certains soirs dans ton beffroi :
Certaines de tes paroles maintes fois me giflent,
Certaines de mes caresses maintes fois t’écorniflent ?
Sommes-nous si torturés,
Que nous n’arrivons pas à nous accorder ?
Si souvent, tu me vexes,
Si souvent, tu me blesses,
Qu’à mes larmes, tu m’offres un kleenex
Soulageant ainsi ma tristesse.
Si souvent, tu t’isoles,
Faisant danser tes doigts sur les cordes
Pour être TOI à l’unisson.
Si souvent, je te rejoins,
Et te découvre habité par les sons
Qui s’évaporent telle une auréole.
Dans ces moments-là, tes émotions débordent,
De ma présence, tu n’en as nul besoin.
Si souvent, tes larmes coulent
Pour libérer tes pensées en forte houle.
Je pense que tu me troubles.
Je pense que je te trouble.
Sais-tu ce que disait René Char ?
« Celui qui vient au monde pour ne rien troubler
ne mérite ni égards ni patience. »
Du trouble naît le frisson…
Le frisson anime le coeur qui illumine la raison…
Disparaissons un instant dans le brouillard,
Afin de sonder nos histoires parallèles de presciences,
Que nous garderons secrètes pour l’éternité.
Le seul moyen de nous apaiser :
Ce serait de s’asseoir en silence,
Sur le sable au soleil levant,
Afin de contempler l’immensité,
L’horizon, les rochers, le néant,
De notre très chère mer.
Respirons avec nos coeurs les effluves de ses embruns,
Ainsi gardons le cap de notre résilience.
Unissons nous alors dans l’alliance,
Découvrons dès lors un avenir commun,
Sans se retourner sur notre passé amer.
Regardons ensemble la lumière du phare
Éclairant nos sentiments pour ne pas qu’ils s’égarent.
Donnons nous cette chance de pouvoir pardonner
Sans jamais le regretter.
Mais tout ceci n’est malheureusement qu’éphémère,
Puisque tu décides de devenir poussière.
Alors tu vois, notre amour n’est qu’une chimère.

Virginie Labalette, mercredi 16 février 2022

Printemps des Poètes : les participations des Spinoliens 4

L’amour est éphémère

Etant bébé
à toi je pensai
Enfant et maintenant
nous sommes des amants
A la vie
tu seras ma chérie
Si je t’aime ? Oh oui !
Quand à toi je pense, je jouis
Là nous deux sous le vent
nous admirons le soleil levant
Nous deux ici attendant
le coucher du soleil grand.
Mais si cette chose est éphémère
de la vie elle restera une émotion mère.

Lune-Marin Labalette, 13 ans.

Jours de printemps mortifères

Printemps 1990, Raphaël tu nous quittes,
Par pendaison, point de 18 ans.
Printemps 2010, Éric tu nous quittes , par pendaison, point de 40 ans.
Et pour toi, tu nous quittes , de quelle façon, point de 60 ans ?
Quelles étaient vos raisons ?
Raphi, tu l’aimais Bèa d’un amour profond,
Mais point d’interrogation,
Pourquoi t’es parti c’est trop con.
Éric, trop lourd à porter ta formation,
Des supérieurs t’achéveront.
Raphaël, ta vie s’achèvera à 17 ans un jour de printemps.
Éric, ta vie s’arrêtera à 39 ans la veille du printemps.
Et toi, crois-tu que tu le feras un jour de printemps ?
Hommage à vous mes amis en cette période de printemps,
Hommage à toi mon amant
Raphaël, tu n’auras jamais eu d’enfants,
Éric, tu voulais des enfants ,
Et toi partir c’est laisser une image d’Épinal à tes enfants.

Virginie Labalette 12 mars 2022

Printemps des Poètes : les participations des Spinoliens 3

Des sourires, de la joie, de la bonne humeur,
Tant de faux semblants, cachant en réalité
Une vérité de malheur.

Ces sourires, ces cris silencieux,
Cette joie, cette tristesse déguisée.
Ce masque d’émotions impénétrable qui est mien.

De vagues sourires, de la joie forcée
Toute une barrière protégeant du vide de mon âme,
Brisée par une souffrance absurde, Qui mentalement m’approche du, tant désiré, drame.

Julie Belony-Matar

Printemps des Poètes : les participations des Spinoliens 6

Quiero ir lejos
Ir a una aventura.
Quiero ver con mis ojos,
Todas las culturas.

No solo quiero soñar,
Quiero descubrir de verdad.
Quiero viajar,
Ver todos estos paisajes.

Me gustaría tener un par de alas,
Y muy alto en el cielo volar.
Ir a Roma, a Las Vegas y a Málaga.
No solo quiero soñar, quiero viajar.

Julie Belony-Matar

Dans les jours où mon esprit n’était occupé de pensées clairs et sombres,
Combien de fois ais-je songé à toi ?
Terrible réalité que tu représentes.
Dans la pénombre de mes divagations, une lueur de vie éclairait mes songes, Pourtant, je la rejetais.
Souvent l’envie de te rejoindre, mon camarade, se faisait forte.
Je me disais que de toutes façons, un jour ou l’autre, Nous aurions été réunis…
Je voulais être maître de mon destin à tes côtés.
Mais j’hésitais…
Devrais-je te rejoindre, au risque de ne pas en avoir le courage ?
Ou bien, attendre que la vieillesse m’y accompagne ?
Maintenant que les ténèbres sont de plus en plus envahissantes dans ma tête,
Je choisis de prendre mon destin en main.
Ainsi je pris le chemin qui me mena à toi, mon ami Roi de la Mort.

Julie Belony-Matar

Printemps des Poètes : les participations des Spinoliens 7